Opter pour suivi médical régulier

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Un suivi médical et de prévention ainsi que le dépistage précoce sont les clés pour vieillir en bonne santé le plus longtemps possible.

LES RISQUES LIES A L’AGE

Avec l’âge, certaines maladies sont plus fréquentes et nécessitent un suivi régulier par votre médecin traitant afin de contrôler vos facteurs de risque (cholestérol, diabète, hypertension, surpoids, etc.), de maladies cardiovasculaires (AVC ou infarctus). Une consultation régulière chez un ophtalmologue est également conseillée afin de vérifier votre champ de vision et de dépister les maladies oculaires.

Contrôlez également l’audition et la dentition, etc. : être porteur d’un appareil auditif ne signifie pas être en perte d’autonomie. En revanche, ne plus saisir les conversations, ne plus pouvoir manger et rire avec les autres, avoir à supporter des regards moqueurs… c’est déjà un pas vers l’isolement, l’exclusion sociale, une baisse de moral, une possible chute… et la perte d’autonomie.

Avec l’âge, le tabac et l’alcool sont aussi source importante de maladies et aggravent les risques de maladies cardiovasculaires et de cancers. De nombreux dispositifs d’aide à distance tels que Tabac Info Service et Alcool Info Service proposent un suivi personnalisé, gratuit et adapté.

LE DEPISTAGE PRECOCE

Vous craignez d’avoir des troubles de la mémoire ou que l’un de vos proches ait des troubles de la mémoire, prenez contact avec le médecin traitant, un médecin gériatre ou le centre hospitalier le plus proche de votre domicile. Il est, en effet, important que le diagnostic soit posé le plus précocement possible car un traitement médical et une stimulation peuvent contribuer à ralentir l’évolution des troubles cognitifs. Il s’agit d’une consultation en présence d’un médecin gériatre au cours de laquelle chacun peut exprimer ses difficultés et ses projets. Cette consultation peut suffire à poser le diagnostic ou peut être complétée par une consultation plus poussée. Les besoins sont écoutés et le médecin gériatre peut proposer des solutions, médicamenteuses et non médicamenteuses, adaptées à chaque situation. L’équipe  vous accompagne aussi longtemps que nécessaire.

D’autres examens doivent être effectués régulièrement tels que le dépistage du cancer du sein, du cancer colorectal, de la prostate : renseignez-vous auprès de votre médecin traitant ou sur le site de l’Assurance Maladie .

un suivi médical régulier

LES RISQUES LIES AUX MEDICAMENTS

L’âge avancé est plus souvent synonyme de prise quotidienne de médicaments. Il est très important de respecter la posologie prescrite, les horaires et ne pas confondre les produits.

Pour éviter de tels risques, il existe des piluliers-semainiers qui vous permettent de ne pas vous tromper, de ne pas prendre le même médicament deux fois dans la journée et de les prendre à heure fixe. Il peut arriver qu’un médicament s’oppose à l’action d’un autre. Si cela vous cause des troubles, effets secondaires, parlez-en à votre médecin traitant ou à votre pharmacien.

LE RETOUR A DOMICILE APRES UNE HOSPITALISATION

L’hospitalisation inquiète souvent et de nombreuses questions se posent sur la suite des événements. Des solutions d’aide pour favoriser la sortie et le retour à domicile peuvent être préconisées. Pour cela, vous pouvez vous tourner vers :

  • le médecin traitant ou le gériatre.
  •  l’assistant(e) social(e) de l’hôpital ou de la clinique. Ces assistantes sociales interviennent au sein des équipes soignantes et peuvent être sollicitées à tout moment de l’hospitalisation pour accompagner les patients et leurs proches dans les difficultés qu’ils peuvent rencontrer mais aussi dans la mise en œuvre des solutions à y apporter ;
  • Les équipes mobiles gériatriques des hôpitaux de Pau et Bayonne. Composées d’un gériatre, d’une infirmière, d’une ergothérapeute, d’une assistante sociale, elles sont sollicitées par l’équipe soignante, par le médecin traitant ou par le patient pour procéder à une évaluation, conseiller sur la meilleure prise en charge ou orienter vers les services adaptés qui mettront en œuvre les actions pour optimiser le retour au lieu de vie antérieur.
  • Les caisses de retraite (régime général ou complémentaire) ou les mutuelles accordent, sous certaines conditions, l’aide au retour à domicile lors de la sortie d’hospitalisation (ARDH) ou des prestations d’aide à domicile. Consultez la page dédiée prestations et aides.